Yann Arthus-Bertrand accuse les autorités locales argentines
Le long vol depuis l'Argentine n'a pas fait retomber la colère de Yann Arthus-Bertrand. Dès sa descente d'avion, le photographe a dénoncé l'attitude des autorités locales argentines de la région du nord-est, où il tournait un documentaire sur le barrage controversé de Yacireta.
Les ennuis ont commencé il y a une semaine. Le photographe et son équipe ont été accusé d'escroquerie par l'agence de voyage qui a organisé leur déplacement. Elle leur reproche de ne pas l'avoir payé. Arrêtés, assignés à résidence à l'hôtel, ils n'ont pu quitter la ville qu'en échange d'une caution de 11.000 pesos (3.300 euros).
Un juge argentin de Puerto Iguazu a accepté de libérer Yann Arthus-Bertrand et son équipe,à l'exception d'un responsable de la société de production, Bernard Chaudot, toujours sous le coup d'une interdiction de quitter la ville dans l'attente d'une décision sur le fond par ce magistrat. Ce dernier doit décider avant vendredi s'il maintient les poursuites ou s'il prononce un non-lieu.
Grégoire Lecalot, avec agences
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