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Vidéo Une arme à la main, il interrompt le JT de 20 heures aux Pays-Bas

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Une arme à la main, il interrompt le JT de 20 heures aux Pays-Bas (AP / REUTERS)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

L'homme a exigé de passer à l'antenne pour des motifs encore non élucidés, avant d'être maîtrisé par la police.

Habillé d'un costume noir, d'une chemise blanche et d'une cravate sombre, portant des lunettes, l'homme a en main ce qui ressemble à un pistolet équipé d'un silencieux. Un homme muni d'un pistolet factice a provoqué l'interruption des programmes de NOS, la télévision publique néerlandaise, alors qu'allait débuter le journal télévisé de 20 heures, jeudi 29 janvier au soir. Il a exigé de passer à l'antenne. Les policiers sont parvenus à le maîtriser.

Selon la NOS, l'homme a menacé avec son arme un garde de la sécurité et a demandé à être conduit sur le plateau du JT. Il a finalement été emmené sur un autre plateau, où la scène a été enregistrée. Le bâtiment de la télévision ayant été évacué, le JT qui était sur le point de commencer n'a donc pas débuté, bien que le preneur d'otage n'ait pas fait irruption sur le plateau du journal. Un message diffusé à l'écran expliquait laconiquement : "un moment s'il vous plaît".

Il a dit représenter un "collectif de hackers"

"Le suspect avait une fausse arme impossible à distinguer d'une vraie", a indiqué la police néerlandaise sur un compte Twitter officiel, soulignant que le suspect, un homme de 19 ans, n'avait pas d'antécédent. Une enquête a été ouverte. Le domicile du suspect, situé à Pijnacker, près de La Haye, a fait l'objet d'une perquisition dès jeudi soir, selon la même source. Selon les médias locaux, l'homme étudie la chimie à l'université technique de Delft.

S'exprimant de manière sibylline, l'homme a expliqué qu'il représentait "un collectif de hackers" [pirates informatiques]. Il a déclaré : "Les choses qui vont être dites sont d'importance mondiale. Nous avons été engagés par les services secrets et nous avons entendu des choses qui mettent la société actuelle en doute. Et nous allons les révéler maintenant."

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