Sida : net recul des infections nouvelles, selon l’Onusida
Plus d’un pays sur quatre (56 pays) a réussi à stabiliser ou à réduire de façon significative la propagation du sida, selon l’Onusida.
_ L’agence des Nations unies pour la lutte contre le sida l'explique par les efforts de "prévention et traitement". Et salue, dans ce contexte, l’évolution de la position de Benoit XVI sur l’usage du préservatif. "Ce qui est indispensable, c’est cette référence morale, c’est le pape, ce sont les chefs de la religion musulmane", explique le directeur exécutif d’Onusida, Michel, Sidibé.
L’élargissement de l’accès aux traitements est également source de progrès. En 2009, 5,2 millions de malades vivant dans des pays pauvres ont eu accès aux médicaments antirétroviraux, contre 700.000 en 2004.
_ Pour autant, pas de quoi "crier victoire", poursuit l’agence. Car les investissements dans la riposte au sida ont ralenti en 2009, pour la première fois depuis l’apparition du syndrome. "Il manque 10 milliards de dollars sur les quelque 26 milliards nécessaires pour couvrir les besoins en 2010", déplore Onusida.
Depuis l’apparition du sida dans les années 1980, 30 millions de personnes sont mortes, 60 millions ont été contaminées, selon l’Onusida et l’OMS.
_ Par région, l’Afrique subsaharienne demeure la plus touchée, avec plus des deux tiers (67%) de l’ensemble des personnes vivant avec le VIH, et près des trois-quarts (72%) des décès liés au sida en 2009. En Asie, l’épidémie demeure stable, grâce notamment aux efforts de prévention de la transmission mère-enfant.
Gilles Halais, avec agences
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