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Serge Dassault, propriétaire du Figaro, a renoncé au rachat du Parisien

C'est ce qu'a affirmé mercredi à l'AFP Rudi Roussillon, un des plus proches collaborateurs du président du groupe Dassault.Il confirme ainsi une information de La Correspondance de la Presse publiée jeudi.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Serge Dassault  (octobre 2009) (AFP/BERNARD GAUDIN)

C'est ce qu'a affirmé mercredi à l'AFP Rudi Roussillon, un des plus proches collaborateurs du président du groupe Dassault.

Il confirme ainsi une information de La Correspondance de la Presse publiée jeudi.

"C'est officiel, on ne donne pas suite dans le dossier du 'Parisien'. Il n'y aucun autre commentaire, si ce n'est que nous restons dans les meilleurs termes avec Marie-Odile Amaury (présidente du groupe Amaury propriétaire du quotidien et de 'L'Equipe')", a expliqué M. Roussillon.

En cas de reprise du Parisien, M. Dassault aurait en effet contrôlé deux titres phares de la presse quotidienne en France: premier quotidien national, Le Figaro a diffusé en 2009 quelque 314.000 exemplaires en moyenne (ventes France payées) et Le Parisien 305.000 exemplaires auxquels s'ajoutent les 177.000 exemplaires d'Aujourd'hui en France (sa version hors région parisienne).

Le Parti socialiste avait estimé que cet éventuel rachat constituerait une "grave menace pour le pluralisme de l'information".

La société des journalistes du Parisien soulignait que le titre ne pouvait "être au service d'un homme, d'un clan, d'une entreprise ou d'un parti politique" et Force Ouvrière avait fait part de son "inquiétude" pour l'indépendance rédactionnelle et pour l'emploi.

Des critiques que le ministre de la Communication Frédéric Mitterrand avait rejeté, estimant que ce possible rachat était un "sujet économique, nullement un sujet politique".

Restent en lice Bolloré et le fonds Fondations Capital
D'autres candidats demeurent en lice pour racheter le titre: Vincent Bolloré et le fonds Fondations Capital associé au Belge Rossel qui contrôle déjà les groupes de presse belge Le Soir et français La Voix du Nord.

Quant au montant possible de la transaction, des estimations très diverses ont circulé allant de 50 à 200 millions d'euros. En juin, le groupe Amaury avait demandé à la Banque Rothschild d'étudier un "adossement partiel" du Parisien, sans donner d'autre précision sur l'opération envisagée.

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