Rachida Dati a dénoncé mercredi matin sur RTL ceux qui l'accusent d'être à l'origine des rumeurs sur le couple Sarkozy
L'ancienne garde des Sceaux a assuré qu'elle n'a "peur de rien" et qu'"il faut que cela cesse".
Pour sa part, le secrétaire général de l'Elysée, Claude Guéant, a affirmé mercredi que s'il avait bien dit mardi au Canard Enchaîné que Nicolas Sarkozy ne voulait plus voir Rachida Dati: "La vérité d'hier n'est peut-être pas celle d'aujourd'hui".
"Les rumeurs, les calomnies, les ragots sur la vie personnelle et en général sont absolument inadmissibles et scandaleux. Je suis mise en cause indirectement et donc je trouve ça extrêmement scandaleux", a déclaré la députée européenne. "Moi je fais la différence entre l'entourage du président de la République et le président de la République lui-même", a-t-elle ajouté, estimant notamment que le chef de l'Etat "ne peut pas cautionner ce que dit Pierre Charon", son conseiller en communication.
"Les éléments matériels ou tout ce qui peut être mentionné dans la presse, que ce soit des enquêtes ou que ce soit des écoutes téléphoniques, c'est absolument impossible donc je n'y crois absolument pas", a-t-elle dit avant d'ajouter: "On est dans un Etat droit", a assuré la députée européenne, "je connais assez bien le président de la République (...) il a toujours combattu ce genre de pratiques et donc ça ne peut pas exister".
"Je connais trop bien le président de la République pour savoir qu'il n'est absolument pas d'accord avec ce genre de propos, ce genre de déclarations, ce genre de rumeurs, lui-même lutte contre les rumeurs", a insisté Mme Dati.
L'ex-ministre de la Justice a souligné qu'on avait dit "des choses atroces" sur elle, qu'elle n'avait "jamais réagi" mais que "maintenant ça suffit".
La maire du VIIe arrondissement de Paris a indiqué qu'elle n'avait "pas vu récemment" le chef de l'Etat, mais espérait "le voir très bientôt". Selon elle, avec Nicolas Sarkozy, "il y a de la loyauté et de la confiance". "La confiance, elle persiste et elle durera".
Selon le Journal du Dimanche (JDD), Rachida Dati est soupçonnée par l'Elysée d'avoir participé à la diffusion de ces rumeurs, rendues publiques en France par un blog hébergé sur le site internet du journal. L'Elysée a engagé une contre-offensive dans cette affaire, en évoquant, par la voix de proches du chef de l'Etat, l'hypothèse d'un "complot".
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