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Quand RMC s'amuse de la violence conjugale sur Facebook

Une bande-dessinée sexiste a été postée sur la page Facebook de l'émission After foot de RMC, suscitant de nombreuses réactions. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Capture d'écran de la bande-dessinée faisant l'apologie de la violence conjugale, postée le 14 février 2014 sur la page Facebook de L'After foot de RMC.  (FACEBOOK )

La page a été supprimée rapidement. Mais elle a recueilli près de 2000 likes. L'émission After foot de RMC a publié, vendredi 14 février sur sa page Facebook, une bande-dessinée machiste et violente, à l'occasion de la Saint-Valentin. Le texte de la BD, tirée d'un générateur de mèmes, est explicite :

- "Qu'est-ce qu'il y a en février", demande l'homme. 

- "La Saint-Valentin ?", répond la femme. 

- "La ligue des champion, bitch !!!", rétorque l'homme, en lui assénant un coup de poing. 

Capture d'écran de la bande-dessinée faisant l'apologie de la violence conjugale, postée le 14 février 2014 sur la page Facebook de L'After foot de RMC.  (FACEBOOK )

Interrogée par plusieurs fans de la page et sans doute alertée par les commentaires choqués de nombreux internautes, l'équipe de l'After foot a supprimé le cliché, deux heures après sa publication. Elle a aussi répondu aux réactions, dans un message. D'après le texte, l'image "ne reflète absolument pas l’esprit de l’émission et de ses animateurs". L'équipe précise également l'avoir "retirée dès qu’elle a été portée à notre connaissance" et présente ses excuses pour la publication. 

Capture d'écran de la réponse postée par l'équipe de l'émission After foot de RMC, le 14 février 2014. (FACEBOOK / FRANCETV INFO)
 

La radio souvent rappelée à l'ordre 

Sur Twitter, François Pesenti, directeur général de RMC, affirme que le "dérapage" ne provient pas de la rédaction et "sera sanctionné"

Le site de 20minutes rappelle quant à lui que la radio a été rappelée à l'ordre à plusieurs reprises par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) pour ses dérapages sexistes à l'antenne. En janvier 2013, des propos insultants et misogynes contre Nafissatou Diallo avaient valu à la radio une mise en demeure. 

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