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Le groupe Amaury a annoncé vendredi lors d'un comité d'entreprise extraordinaire qu'il renonçait à vendre Le Parisien

Martin Desprez, vice-président du groupe Amaury, a déclaré devant les salariés que "le groupe a décidé de rester seul actionnaire du Parisien et de ses filiales".Cette décision clôt l'étude stratégique sur le groupe quiavait été confiée à la banque Rothschild, a précisé MartinDesprez, lors de la réunion.
Article rédigé par Laurent Ribadeau Dumas
France Télévisions
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Martin Desprez, vice-président du groupe Amaury, a déclaré devant les salariés que "le groupe a décidé de rester seul actionnaire du Parisien et de ses filiales".

Cette décision clôt l'étude stratégique sur le groupe qui
avait été confiée à la banque Rothschild, a précisé Martin
Desprez, lors de la réunion.

Officiellement, l'ordre du jour portait sur "un point d'étape" de l'étude stratégique du groupe Amaury, qui possède aussi le quotidien L'Equipe et organise le Tour de France, confiée avant l'été à la banque Rothschild.

Le groupe Amaury a reçu des offres à la hauteur des attentes
des actionnaires mais l'étude conduite par Rothschild l'a conforté dans l'idée qu'un projet ambitieux pouvait être mené à bien pour le journal, a ajouté le vice-président du groupe selon les propos rapportés par le délégué du SNJ.

Un seul candidat avait fait une proposition officielle pour le journal qui est le plus gros tirage de la presse quotidienne nationale généraliste avec près de 480.000 exemplaires.

Le fonds d'investissement Fondations Capital et le groupe de presse belge Rossel ont déposé une offre, a déclaré une porte-parole. Celle-ci n'en a pas communiqué le montant. Les deux partenaires avaient annoncé fin septembre leur association en vue de racheter le journal par le biais de la création d'une structure dédiée dont Fondations Capital serait l'actionnaire majoritaire.

Le groupe Rossel est déjà présent dans la presse française, avec le groupe La Voix du Nord, dont il est actionnaire.

La holding familiale du groupe Dassault a en revanche renoncé, fin octobre, à faire une offre. L'entrepreneur Vincent Bolloré, également intéressé par une reprise du journal, n'avait quant à lui pas clarifié ses intentions.

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