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Le G8 dans le "vif" du sujet

Après une première journée introductive, le sommet a commencé ce matin à évoquer l'économie, le climat et la diplomatie. Mais pour quels vrais engagements ?
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Radio France ©REUTERS/ Jim Young)

De l'avis d'un certain nombre de responsables associatifs, mais aussi de personnalités charismatiques et engagées comme Bono ou Bob Geldof, ce sommet du G8 serait celui des "effets d'annonce" ou des "promesses non tenues".
_ Mais au cours de cette grand-messe annuelle qui voit les pays riches la main sur le coeur à destination des plus pauvres, il est toujours difficile de trier les bonnes intentions des engagements concrets. Difficile, également, de se souvenir d'un G8 ou d'un G7 particulièrement marquant, et surtout suivi d'effet.

Pour tenter de contrer cette défiance, muée parfois en une cynique lassitude, les pays participants ont multiplié ce matin à Toyako (Japon) des déclarations fortes, incapables toutefois de se départir d'une saveur un brin "eau tiède", brassant les sujets inscrits à l'ordre du jour.

Pétrole, inflation, alimentation

Les huit puissances se sont par exemple accordées sur la nécessité d'une stabilité des prix alimentaires et pétroliers. Ensuite, elles ont appelé les pays producteurs de pétrole à augmenter "à court terme" leurs capacités, pour faire impasse ou au moins contenir la flambée des tarifs.

Dans le même ordre d'idées, le G8 s'est inquiété de la hausse des pressions inflationnistes dans l'économie mondiale en raison de la flambée des prix des matières premières, "spécialement le pétrole et la nourriture" qui "posent un sérieux danger pour la stabilité de la croissance mondiale".

C'est aussi aujourd'hui que les dirigeants réunis vont tenter de se mettre d'accord sur des sujets climatiques comme les biocarburants, et leur impact sur l'équilibre alimentaire, en dépit de profondes divergences entre eux. Sans même parler du sujet des émissions de gaz à effet de serre, sensible diplomatiquement mais toujours inévitable.

D'ailleurs, le G8 s'est mis d'accord dans la matinée sur "un objectif à long terme" de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 50% à l'horizon...2050.

Matteu Maestracci

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