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L’ADN de DSK aurait été retrouvé sur le chemisier de la femme de ménage

Selon plusieurs médias, les traces d’ADN retrouvées sur les vêtements de la femme de ménage appartiendraient bien à Dominique Strauss-Kahn. "No comment", rétorque la police new yorkaise, qui dément avoir laissé filtrer des infos.
Article rédigé par franceinfo
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Actualisé à 13h25

Ce serait le premier élément factuel de l’affaire DSK.
_ L’ADN de l’ancien patron du FMI aurait été retrouvé sur une partie du col du chemisier de la femme de ménage du Sofitel qui l’accuse de crimes sexuels. C’est en tout cas ce qu’annoncent plusieurs chaînes de télévisions américaines ABC, NBC et le site internet de France 2 qui évoque "des sources policières".

L’information n’a pas été confirmée par la police new yorkaise. Qui dément, même, avoir laissé filtrer la moindre information de ce genre.
_ Ce serait en tout cas un tournant dans l’enquête sur l’affaire DSK. La présence de sperme prouverait qu’il y a bien eu une relation sexuelle ce samedi 14 mai entre le Français et la femme de ménage dans la suite 2806 du Sofitel de Manhattan. Selon le site internet de France 2, "les prélèvements ont été effectués le jour même de l’agression supposée par la police de New York (...) dans le lavabo de la salle de bain de la chambre, sur la moquette de la suite, et sur le chemisier de la femme de ménage".

Reste que la présence d'ADN de l'ancien patron du FMI ne prouverait pas qu’il y a eu une agression. La défense de DSK pourrait justifier ces traces en raison d’une relation sexuelle consentie. L’ancien patron du FMI doit comparaître le 6 juin prochain pour dire s’il plaide coupable ou non-coupable.

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