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La plupart des quotidiens nationaux n'ont pas paru mardi dans toute la France pour le 2e jour consécutif

Motif: un mouvement de grève, soutenu par la Filpac-CGT, qui regroupe plusieurs composantes de l'ex-Syndicat du Livre. Les syndicats protestent contre une loi qui permettrait aux éditeurs de ne plus passer par une messagerie de presse.L'absence des quotidiens des kiosques a été confirmée par Presstalis, l'entreprise de distribution de la presse.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Des quotidiens nationaux absents des kiosques (AFP- Hocine Zaourar)

Motif: un mouvement de grève, soutenu par la Filpac-CGT, qui regroupe plusieurs composantes de l'ex-Syndicat du Livre. Les syndicats protestent contre une loi qui permettrait aux éditeurs de ne plus passer par une messagerie de presse.

L'absence des quotidiens des kiosques a été confirmée par Presstalis, l'entreprise de distribution de la presse.

Les éditions de certains journaux concernés ont été mises en ligne gratuitement sur internet comme L'Equipe, Le Monde, La Croix, La Tribune, Les Echos, L'Humanité.

Les organisations syndicales protestent contre une modification de la loi Bichet, qui fixe depuis 1947 les grands principes de distribution de la presse, et qui sera débattue mardi après-midi à l'Assemblée nationale.

Cette loi imposait aux journaux d'adhérer à des coopératives, comme Presstalis, pour leur distribution commune. Mais, selon le Syndicat général du livre et de la communication écrite CGT (SGLCE-CGT), une modification de la loi, déjà adoptée en première lecture au Sénat, va désormais permettre aux éditeurs de journaux de ne plus passer exclusivement par une messagerie de presse.

Le Syndicat de la presse quotidienne nationale (SPQN) réfute cette affirmation, estimant que "le SGLCE prétend se poser en défenseur de la loi Bichet en s'opposant à la proposition de loi (...). Or ce texte porte uniquement sur la gouvernance du système de distribution de la presse". La proposition de réforme de la loi "ne concerne pas les principes fondamentaux de la loi et donc le système coopératif qui gouverne la distribution de la presse depuis 1947".

"A aucun moment le SGLCE n'a demandé à rencontrer les éditeurs sur le sujet et tous les appels des éditeurs sont restés sans réponse", regrette le SPQN.

. Les salariés ont occupé les locaux dès lundi matin afin que le comité d'entreprise de La Tribune qui devait examiner un plan social ne puisse se tenir comme prévu. Réunis en assemblée générale, les salariés ont voté à 76,2% un préavis de grève pour mardi. Le journal n'est pas paru mardi.

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