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La Nouvelle République absente des kiosques ce matin

Nouvelle illustration de la crise de la presse. 181 postes vont être supprimés à la Nouvelle République, le quotidien régional basé à Tours. Hier, 230 salariés réunis en assemblée générale ont voté la grève.
Article rédigé par franceinfo
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"En raison d'un mouvement de grève de certaines catégories de personnel La Nouvelle République n'est pas parue aujourd'hui … Nous vous remercions de votre compréhension".
Voilà ce que l’on peut lire ce matin sur le site Internet de la Nouvelle République.

Une grève "reconductible" a en effet été votée hier à la quasi unanimité des 230 salariés, sur 650 que compte le quotidien, rassemblés hier en assemblée générale au siège du journal à Tours. Et presque tous sont également d’accord pour demander la "démission du directoire".

A l’origine de ce mouvement de contestation, un plan social confirmé lundi devant le CE et qui prévoit 181 licenciements avant la fin de l’année, dont 125 qui concernent la Nouvelle République Centre-Ouest, présente dans six départements : Cher, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Deux-Sèvres, Vienne, et 47 le quotidien Centre Presse, à Poitiers.

Le plan prévoit notamment la suppression de l'édition du Cher, déficitaire, qui emploie une cinquantaine de personnes et la mutualisation des deux rédactions de la NRCO Vienne et de Centre presse dans le département de la Vienne.

Une nouvelle assemblée générale est prévue cet après-midi pour décider de la suite à donner au mouvement.

Cécile Mimaut, avec agences

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