Le rideau est tombé. Il n'y aura pas deux élections de Miss en France. Du moins cette année. Contre la fondatrice du concours, Geneviève de Fontenay, la société de production Endemol a gagné. Ainsi en a décidé un tribunal arbitral, qui a estimé que Mme de Fontenay devait respecter une clause de non-concurrence.La "dame au chapeau" avait vendu "son" concours, Miss France, en 2002. Mais avait, depuis, monté un autre concours, baptisé Miss Nationale. Celui-ci était prévu le 4 décembre prochain, au lendemain du concours Miss France. Il n'aura pas lieu.Fin d'une déjà longue saga judiciaire : le mois dernier, la Cour de cassation avait tranché en faveur d'Endemol. Et cassé l'arrêt de la cour d'appel qui avait donné raison en juin 2010 à Mme de Fontenay, estimant qu'Endemol allait à l'encontre de l'éthique du concours de beauté - concours animé par Mme de Fontenay depuis 1957.Cela dit, le feuilleton n'est pas encore totalement terminé : maintenant que le tribunal arbitral s'est prononcé, la justice doit désormais se prononcer sur le fond. Prochainement.