Les juges de la CEDH ont estimé quele sujet de l'article des quatre journalistes de Midi Libre relevait de "l'intérêt général"et qu'ils en avaient fait une présentation "claire" de la nature durapport. "Il y a eu ingérence dans la liberté des journalistes de recevoirou de communiquer des informations" , a souligné la CEDH.Pour la CEDH la perquisition étaitlitigieuse et disproportionnée. Les enquêteurs recherchaient les sources ayantpermis au journal de publier des extraits d'un rapport provisoire de la chambrerégionale qui critiquait la gestion de l'ancien président UMP du Conseil régionalde Languedoc-Roussillon, le sénateur Jacques Blanc.La Cour a condamné laFrance à verser 5.000 euros à chacun des quatre journalistes pour dommagemoral.