La dette grecque au centre d'une semaine cruciale pour l'Europe et sa monnaie
Éviter une contagion de la crise grecque à toute l’Europe. C’est à peu près la teneur de l’enjeu de ce sommet européen qui réunira jeudi à Bruxelles les représentants des 17 pays de la zone euro. Et il y a urgence. L'Italie et l'Espagne sont déjà dans le rouge, elles aussi. Hier, c’est le Premier ministre grec George Papandréou qui est monté au créneau pour exiger que "l'Europe se réveille".
Après une première aide, décidée l’an dernier mais insuffisante, de 110 milliards d’euros, l’UE va donc devoir s’entendre sur les modalités d’un deuxième plan de sauvetage. La participation du secteur privé créancier de la Grèce devrait être au centre des tractations. Parmi les pistes évoquées : un prêt qui permettrait à Athènes de racheter sur les marchés une partie de sa dette publique.
Sur LCI ce matin, Valérie Pécresse, a dit "espérer" que le nouveau plan d'aide à la Grèce sera adopté lors de ce sommet extraordinaire de la zone euro. " Nous espérons qu'un plan soit adopté et de ce point de vue, les déclarations d’Angela Merkel disant qu'elle souhaite qu'il y ait du concret jeudi (...) vont dans le très bon sens", a estimé la ministre française du Budget. La chancelière allemande, qui n'a pas catégoriquement exclu hier une restructuration de la dette grecque, a annoncé qu'elle se rendrait jeudi à Bruxelles uniquement "s'il y a un résultat" en vue.
Cécile Mimaut, avec agences
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