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L'ex-collaboratrice de Christine Ockrent à l'Audiovisuel extérieur de la France (AEF) réfute tout espionnage

"Je n'ai espionné personne pour le compte de personne. Et surtout pas pour Christine Ockrent", affirme Candice Marchal dans un entretien au quotidien Le Parisien daté de samedi.Christine Ockrent, la numéro 2 de l'AEF, a récemment été désavouée par les journalistes et les cadres de France 24, mais refuse de démissionner.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Christine Ockrent et Alain de Pouzilhac (AFP / Thomas Coex / Jean Ayissi)

"Je n'ai espionné personne pour le compte de personne. Et surtout pas pour Christine Ockrent", affirme Candice Marchal dans un entretien au quotidien Le Parisien daté de samedi.

Christine Ockrent, la numéro 2 de l'AEF, a récemment été désavouée par les journalistes et les cadres de France 24, mais refuse de démissionner.

"J'ai l'impression d'être une marionnette dans les mains des adversaires de Christine Ockrent. On se sert de moi pour lui nuire", dit Candice Marchal qui a été mise en garde à vue pendant 36 heures dans les locaux de la brigade d'enquêtes sur les fraudes aux technologies de l'information. Elle fait l'objet d'une procédure de licenciement de France 24: elle est soupçonnée d'avoir consulté, sans autorisation, des données informatiques confidentielles dans le serveur de l'AEF, qui coiffe France 24, RFI et une partie de TV5 onde.

"Tout cela c'est de la calomnie"
Candice Marchal a été entendue par la police entre mercredi et jeudi car les enquêteurs ont découvert dans son ordinateur 2,5 millions de fichiers provenant des ordinateurs de différents dirigeants du groupe. "Je n'ai jamais copié ces documents. Et un informaticien m'a dit qu'il était impossible que je l'ai fait sans m'en rendre compte, via une mauvaise manipulation", affirme-t-elle au Parisien.

"Il y a donc une possibilité que le disque dur remis à la police pour l'enquête ne soit pas le mien", déclare-t-elle. Et de conclure: "tout cela c'est de la calomnie".

Par ailleurs, elle relativise sa proximité avec Christine Ockrent : "Je travaille avec elle depuis plus de dix ans. Nous avons une proximité professionnelle, mais je ne suis jamais allée chez elle. D'ailleurs nous n'avons pas eu de contact depuis ma mise à l'écart de l'entreprise".

Candice Marchal déjà été entendue comme témoin dans cette affaire déclenchée par une plainte de l'AEF déposée en octobre au parquet de Nanterre.

Le patron de l'Audiovisuel extérieur de la France, Alain de Pouzilhac, en guerre ouverte avec Christine Ockrent, n'avait pas apprécié de retrouver dans le Canard Enchaîné une note confidentielle du directeur financier d'AEF.

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