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L'Europe désignera son président et son chef de la diplomatie le 19 novembre

Les 27 pays de l'Union européenne se réuniront en sommet extraordinaire la semaine prochaine pour désigner les futurs président et chef de la diplomatie de l'UE, deux postes emblématiques prévus par le traité de Lisbonne pour "donner un visage" à l'Europe. C’est ce que vient d’annoncer le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, dont le pays assure la présidence tournante de l’UE.
Article rédigé par franceinfo
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Qui du Premier ministre belge Herman Van Rompuy, de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair ou encore du Premier ministre Luxembourgeois Jean-Claude Juncker accèdera au nouveau poste de chef de l’UE, prévu par le traité de Lisbonne ?

C’est la question que devront trancher les Vingt-Sept, convoqués par le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt à un sommet informel extraordinaire le 19 novembre prochain. "La réunion prendra la forme d'un dîner de travail à Bruxelles", précise le communiqué de la présidence de l’UE.

Toujours pas de consensus

Si le chef du gouvernement belge, le chrétien-démocrate Herman Van Rompuy, semble selon les rumeurs tenir la corde, il n’est pas du tout certain qu’il obtienne l’unanimité, car jusqu'ici aucun nom ne fait encore consensus alors que Londres continue à soutenir mordicus son ancien Premier ministre Tony Blair.

Faute d'unisson autour du nom du futur lauréat la semaine prochaine, il faudrait alors recourir à une décision à la majorité qualifiée, ce qui porterait un coup dur à l’unité européenne que le traité de Lisbonne essaie de construire.

Deux postes emblématiques créés par le traité de Lisbonne

"L’un des objectifs clés du traité de Lisbonne est de moderniser les institutions qui assurent le fonctionnement de l’UE et de les rendre plus démocratiques."

"Pour assurer la continuité et la cohérence de ses travaux", le Conseil européen élira un président pour cinq ans au maximum (deux ans et demi reconductibles une fois), ce qui mettra fin à l'aspect le plus important de la rotation des présidences.

Un poste de haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité sera créé pour promouvoir l’action de l’UE sur la scène internationale et mieux défendre ses intérêts et ses valeurs à l’extérieur de l’Union. Il jouira de pouvoirs plus étendus que ceux dont disposait Javier Solana et siégera à la Commission en tant que vice-président.

Cécile Mimaut, avec agences

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