James Murdoch, n° 3 de l'empire de médias de son père, est accusé d'avoir menti devant la commission parlementaire
Le fils cadet du magnat américain des médias Rupert Murdoch avait déclaré, des médias qu'il n'avait pas eu connaissance d'un email montrant que les écoutes au sein du tabloïde News of the World (NotW) n'étaient pas le fait d'un seul reporter, mais constituait ndue.
Dans un communiqué publié jeudi soir, deux hommes ont affirmé le contraire: Colin Myler, un ancien rédacteur de ce journal accusé de s'être livré à des écoutes à grande échelle dans les années 2000, et l'ex-directeur des affaires juridiques de News International, la division britannique de l'empire Murdoch.
"Pour clarifier ce qui a été dit devant la commission mardi, nous voudrions souligner que les souvenirs de James Murdoch (...) sont erronés", ont-ils assuré.
"Il est sûr que si ce communiqué suggère que les déclarations de Colin Myler diffèrent de celles de James Murdoch, nous demanderons à ce dernier de s'expliquer sur ce point", a souligné le président de la commission John Whittingdale.
La commission a en effet déjà demandé au fils Murdoch de répondre par écrit à certaines questions que les députés n'ont pas eu le temps d'aborder de vive voix lors son audition en compagnie de son père, mardi.
John Whittingdale a toutefois exclu de convoquer une nouvelle réunion de la commission, d'autant que la session parlementaire s'est achevée mercredi.
Répondant à ces accusations dans un communiqué publié dans la soirée de jeudi, un porte-parole de News International a déclaré que "James Murdoch maintient ses déclarations" faites devant les députés.
Lors de son audition fleuve devant les dix membres de la Commission des médias, Rupert Murdoch s'était largement dédouané du scandale des écoutes téléphoniques , affirmant avoir été "trompé" par certains de ses employés.
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