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Hervé Ghesquière, Stéphane Taponier en route pour la France

Hasard du calendrier, le jour où des rassemblements se tenaient un peu partout en France, pour leurs 18 mois de captivité, la nouvelle est tombée : les deux journalistes de France 3 sont libres. Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier ont pris l'avion en début de soirée. Direction la France, l'aéroport de Villacoublay dans les Yvelines.
Article rédigé par franceinfo
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La fin d'une très longue attente. 18 mois de captivité, et l'heureux dénouement : Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier sont désormais libres. Leur interprète, Reza Din, également.

L'annonce a d'abord été faite par Reporters sans frontières, avant que la présidence de la République ne confirme. “Le chef de l'Etat s'associe à la joie des familles. Il remercie le président Karzaï pour la gestion de cette crise ainsi que tous ceux qui ont participé à la libération des otages”.

Leur retour à Paris est attendu dès demain matin à Villacoublay, en région parisienne.

“Je veux confirmer que depuis quelques heures nos deux otages sont entre
les mains des forces françaises sur la base de Tagab. Nous attendions pour
l'annoncer que les familles aient été directement informées”, a confirmé également François Fillon, lors des questions au gouvernement, cet après-midi à l'Assemblée nationale.
_ “Nos deux otages sont en bonne santé et ils seront dans quelques heures sur
le sol français”, a ajouté le Premier ministre.

Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, ce sont ces deux journalistes de France 3, enlevés en Afghanistan le 29 décembre 2009, alors qu'ils tournaient un magazine Pièces à conviction.

Depuis, les nouvelles étaient très erratiques. Le comité de soutien n'avait plus aucune nouvelle depuis Noël dernier ! Leur détention est la plus longue pour des journalistes français depuis la crise des otages au Liban, dans les années

  1. Les autorités françaises ont à plusieurs reprises cru pouvoir annoncer leur libération imminente avant de devoir déchanter, les négociations se révélant très complexes.

    Lors des 500 jours de captivité, le 13 mai dernier, Alain Juppé avait assuré que “tous les moyens de l'Etat” étaient mobilisés et que les efforts se poursuivaient, “en liaison avec les autorités afghanes, pour parvenir à leur libération”.

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