Haaretz a confié à de grands écrivains étrangers et israéliens la rédaction de l'actualité sur la crise de la flottille
A la Une du journal de gauche, les lecteurs ont eu la surprise de découvrir un éditorial d'Amos Oz, l'intellectuel israélien le plus connu qui déplore "les limites de la force" après le raid sanglant contre les bateaux pro-palestiniens lundi.
Le récit de l'expulsion d'Israël de l'auteur suédois de polars, Henning Mankel, qui faisait partie des passagers de la flottille, figure aussi en première page sous la plume du romancier israélien Nir Baram.
Le chroniqueur arabe israélien Sayed Kashua (auteur du best-seller "Les Arabes dansent aussi") couvre pour le journal les réactions américaines en direct de Washington.
Le Haaretz a également invité des écrivains étrangers à s'exprimer dans ses colonnes, notamment le philosophe français Bernard-Henri Lévy qui, tout en réitérant son engagement aux côtés d'Israël, regrette "l'autisme" du gouvernement de Benjamin Netanyahu.
Milan Kundera et l'Américain Jonathan Safran Foer ont également apporté des contributions.
Toutes les rubriques quotidiennes habituelles du journal sont écrites par des écrivains, y compris la page météo, accompagnée d'un texte du poète israélien Roni Somek.
Cette édition spéciale du Haaretz, réalisée à l'occasion de l'ouverture de la Semaine du livre en Israël, accueille au total 33 auteurs.
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