G20 à Séoul sous haute sécurité
Pour le président sud-coréen Lee Myung-Bak, son pays "est face à une mission historique pour contribuer au développement durable du monde et à la prospérité, en assumant son rôle de président du sommet". Une lourde responsabilité qui implique pour les autorités de contenir les opposants au sommet. Plus de 200 ressortissants étrangers ont été interdits d'entrée en Corée du Sud, dont 184 qui avaient été arrêtés lors du G20 de Pittsburgh en septembre 2009.
30.000 policiers et 20.000 CRS sont prévus et des officiers munis de mitraillettes patrouillent déjà les stations de métro et autres lieux publics. Les manifestants seront interdits à moins de 2 km du bâtiment où se tiendra le sommet, qui sera lui-même entouré d'une barricade haute de 2,2 mètres. Une loi d'exception a été votée pour interdire certains endroits aux manifestants et autoriser l'armée à seconder la police si nécessaire.
La police a déjà fait usage de gaz lacrymogènes dimanche lors des premières manifestations d'opposants au sommet. L'armée nationale est, elle, en état d'alerte maximum et environ 50.000 policiers - le tiers des effectifs nationaux - sont mobilisés pour des patrouilles renforcées depuis samedi.
Caroline Caldier, avec agences
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