"Coup de chaud" à Copenhague
Partis du Parlement, les manifestants se sont dirigés vers le Bella Center, où se déroulent les négociations sur le climat.
Ils se sont arrêtés à 500 mètres environ du centre, sans chercher à y pénétrer.
Mais un groupe de quelques centaines de manifestants, entièrement vêtus de noir, munis de briques et de marteaux, a brisé des vitrines.
Des policiers anti-émeutes les ont aussitôt encerclés et sont intervenus sans ménagement, jetant plusieurs d'entre eux à terre.
Entre 600 et 900 personnes ont été interpellées au total.
Il s'agissait principalement de membres des “Blacks Blocs”, ces groupuscules ultra-violents qui s'étaient notamment illustrés au sommet de l'OTAN à Strasbourg, en avril dernier.
Les manifestants sont venus pour la plupart en car et en train des grandes villes d'Allemagne, de Londres, d'Amsterdam ou encore de Milan.
Il y avait aussi de nombreux Asiatiques, dont quelques Chinois et Coréens.
Pour la première fois dans l'histoire de la diplomatie climatique, née en 1992 avec l'adoption de la Convention de l'ONU, le mouvement altermondialiste s'est rapproché des organisations environnementales.
L'eurodéputé français José Bové, figure de l'altermondialisme, est venu à Copenhague pour“ lier justice climatique et justice sociale” . “Aujourd'hui, il n'y pas de coupure entre le combat contre le réchauffement climatique et le combat pour un autre monde.”
Manifestations partout dans le monde
_ A Manille, quelques centaines de personnes, étudiants pour la plupart, ont manifesté.Même chose à Hong Kong ou Djakarta.
A Paris, sur la place de la Concorde, quelques manifestants ont distribué des bougies aux passants, pour “une veillée pour la survie”.
A Marseille des enfants étaient déguisés en abeilles.
Manifestations également à Lille, Bordeaux, Lyon, Brest, et Tours.
Mikaël Roparz, avec agences
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