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Christine Lagarde dresse ses priorités au FMI

Christine Lagarde a donné sa première conférence de presse en tant que directrice générale du Fonds monétaire international. Elle a désigné l'emploi comme priorité de son mandat, s'inscrivant dans la continuité de son prédécesseur, Dominique Strauss-Kahn. L'actualité lui impose aussi de se focaliser sur la crise de la dette et sur les risques de surchauffe des économies émergentes.
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Christine Lagarde a vraiment hissé sa marque sur le FMI. Mais elle garde le cap imprimé par son prédécesseur, Dominique Strauss-Kahn.
_ Elle a donné sa première conférence de presse en tant que directrice générale du Fonds monétaire international. Et elle a dressé la liste de ses priorités pour les cinq prochaines années, choisies ou imposées.

Sa première préoccupation sera l'emploi, “une question clé” pour le Fonds : “le chômage est encore élevé dans de nombreux endroits et par conséquent il reste beaucoup à faire”. Elle se place à ce titre sur les traces de DSK, qui avait initié une collaboration entre le FMI et l'Organisation internationale du Travail sur les questions d'emploi justement.

D'autres priorités sont imposées par l'actualité du moment. La crise de la dette publique, “avec une attention particulière à la zone euro”, et tout particulièrement à la Grèce. Le conseil d'administration du FMI se réunira d'ailleurs vendredi pour examiner le versement d'une nouvelle tranche d'aide à la Grèce.

Christine Lagarde s'est également dite préoccupée par les risques de surchauffe économique dans les pays émergents, et les l'inflation qu'une telle situation pourrait faire galoper sur la planète.

Grégoire Lecalot, avec agences

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