Cet article date de plus de cinq ans.

: Vidéo "L'islam c'est quelque chose que l'on doit pouvoir critiquer" : menacée, Zineb El Rhazoui persiste et signe

Publié
Durée de la vidéo : 2 min
Zineb Al Rhazoui cavous V4
Zineb Al Rhazoui cavous V4 Zineb Al Rhazoui cavous V4
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Invitée jeudi sur le plateau de l'émission "C à vous", sur France 5, l'ancienne journaliste de "Charlie Hebdo" a répondu fermement à ceux qui la critiquent ou la menacent.

"Elle mérite une balle entre les deux yeux, il faut l'égorger, il faut la violer." Sur le plateau de "C à vous", sur France 5, jeudi 20 décembre, Zineb El Rhazoui a énuméré les menaces qu'elle a reçues après ses propos sur CNews, vendredi 14 décembre. "Il faut que l'islam se soumette à la critique, qu'il se soumette à l'humour, qu'il se soumette aux lois de la République", avait-elle lancé. Des paroles qui ont engendré, selon elle, "une déferlante" de haine.

Plutôt que de reculer, l'ancienne journaliste de Charlie Hebdo a enfoncé le clou : "Les religions sont des idées qu'on peut critiquer. Ce lieu commun qui consiste à dire 'Non, non, attention, il faut respecter l'islam', mais pourquoi le respecterais-je ? Moi je respecte les musulmans, les individus qui sont dignes de respect."

Elle vit sous protection depuis quatre ans

Pour Zineb El Rhazoui, ces menaces ne sont pas une nouveauté. Elle vit sous protection depuis l'attentat contre la rédaction de Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015. Sur le plateau de "C à vous", elle a envoyé un message à ceux "qui se cachent derrière des pseudos, derrière leur écran, dans la lâcheté absolue".

"Je suis extrêmement triste de voir que quatre ans après, on en est encore là, a-t-elle soufflé. Enfin, nous sommes des millions à penser que la religion islamique, comme l'ensemble des religions et des idées, doivent être soumises à la critique, aux lois et à l'humour pourquoi pas." Vendredi 21 décembre, son avocat Thibault de Montbrial a indiqué au Figaro que sa cliente portait plainte pour "menaces de mort".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.