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"Les frissons ont envahi mon corps" : vous vous souvenez de l'attentat contre "Charlie Hebdo"

Un an jour pour jour après l'attaque terroriste contre la rédaction de l'hebdomadaire statirique, vous n'avez pas oublié les sensations ressenties en apprenant la nouvelle.

Article rédigé par Benoît Zagdoun
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 6min
Une passante dépose des fleurs au pied de la plaque commémorative à la mémoire des victimes de l'attaque terroriste contre "Charlie Hebdo" devant l'immeuble qui abritait la rédaction, un an après l'attentat, le 7 janvier 2015 à Paris. (ALAIN JOCARD / AFP)

Le 7 janvier 2015. Ce jour restera inscrit à jamais dans vos mémoires comme un traumatisme collectif. Un an jour pour jour après l'attaque terroriste qui a décimé la rédaction de Charlie Hebdo, vous nous avez confié vos souvenirs. Vous vous rappelez très précisément du lieu où vous vous trouviez, de ce que vous y faisiez et des sentiments que vous avez éprouvez, lorsque vous avez appris la terrible nouvelle. Voici vos témoignages chargés d'émotions.

"Les frissons ont envahi mon corps"

"Un an jour pour jour, comme aujourd'hui, j'entamais une journée de révisions entre deux partiels . Au moment où j'ai allumé la radio avant de débuter mes révisions... l'horreur... La télé a confirmé cette information, qu'il s'agissait en effet d'un attentat. Les frissons ont envahi mon corps, je m'en souviendrai toujours, et malheureusement je n'avais pas la tête à réviser mes partiels", confie @anonyme.

"Je suis resté prostré de longues minutes"

"J'étais en train de faire les courses quand j'ai reçu les notifications de votre application sur Charlie Hebdo. J'ai d'abord cru à des tirs d'intimidation sur le bâtiment. Avant de comprendre la gravité. Je suis resté prostré de longues minutes dans ma voiture....Charb, Cabu... Oui, Cabu qui a bercé notre enfance sur "Recré à 2"... Et tous les autres...", raconte @Hakeem.

"Je suis resté sans voix"

"Ce matin-là, ma femme m'a appelé en me disant 'fusillade chez Charlie'. J'ai d'abord cru à des tirs isolés, sans gravité. Puis quelques minutes après 'Charb est mort'... Je suis descendu en courant et suis resté sans voix devant les chaînes d'info", se souvient @sheb.

"Coïncidence, le cours portait sur les attentats du 11 septembre 2001"

"Il y a un an, j'étais en première, en cours d'histoire, et le prof a reçu une notification sur son portable. Après être resté silencieux pendant quelques minutes, il nous a annoncé ce qui était en train de se passer. On n'avait plus qu'une idée en tête : sortir de cours pour se mettre à pianoter sur nos téléphones pour en savoir plus. Coïncidence, le cours de ce mercredi 7 janvier 2015 portait sur les attentats du 11 septembre 2001 et la réaction des États-Unis face à la menace terroriste....", se rappelle un élève @Anonyme.

"Le monde s'était arrêté"

"Il y a un an, je rentrais du lycée et la radio a annoncé une fusillade. En rentrant, les infos tournaient en boucle, le monde s'était arrêté", nous écrit un autre internaute @anonyme.

"Surréaliste"

"Ce jour-là, nous étions en Argentine, vers Cordoba. Au bistrot, le patron, nous a offert les cafés et nous a dit combien il était désolé pour nous. Nous ne mesurions pas l'horreur de la situation, relatée par nos familles en France. C'est comme si nous étions déconnectées d'une réalité lointaine. Dans les jours qui suivirent, partout, les gens, dès qu'ils savaient que nous étions français, venaient nous parler. Surréaliste", se remémore un autre internaute @anonyme

"Une semaine inoubliable en émotions"

"Il y a un an, nous glissions sur les pistes des Contamines avec toute notre bande d'amis. Hyperconnectés, nous avons reçu les alertes info et à chaque remontée en télésiège le bilan s'alourdissait avec des noms prestigieux qui nous quittaient les uns après les autres. Au lieu de rentrer directement après le mariage qui nous avait conduits là, nous sommes allés à Paris le dimanche suivant. Une semaine inoubliable en émotions", relate @FLoïc.

"La gravité de ces faits m'a saisie immédiatement"

"Ce matin-là, je me trouvais à la maison et, un peu par hasard, j'ai allumé le poste de télévision. Sur les chaînes d'information en continu, on annonce juste la survenue de tirs dans les locaux de Charlie Hebdo à Paris. L'idée de la gravité de ces faits m'a saisie immédiatement : j'ai averti par SMS mon époux qui se trouvait à son travail en lui égrenant progressivement le nom de ceux qui étaient tués ou blessés, au fur et à mesure que la terrible litanie en était dévoilée", raconte @Marie.

"Les pauvres ne comprenaient pas pourquoi leur maman pleurait autant"

"Me sachant très très sensible, mon mari a fait en sorte que je ne sache pas seule cette info...Mais en allant chercher mes enfants en voiture à l'école, j'ai su... Les pauvres ne comprenaient pas pourquoi leur maman pleurait autant...", nous confie @lalimae.

"Depuis, Charlie ne m'a plus quitté"

"12h00. Je suis au bureau et je vais consulter mes emails et là je tombe sur l'horreur de la nouvelle. Les deux jours suivants je les ai passés scotché à votre site, et à échanger des textos avec une copine. Incapable de me concentrer sur mon travail, dévastée. Depuis, Charlie ne m'a plus quitté", relate un autre internaute @Anonyme.

"Aujourd'hui je prépare mes examens afin de défendre la France"

"Il y a un an, exactement comme aujourd'hui, j'étais en train de réviser mes partiels de droit quand j'ai reçu cette notification. Je n'ai pas compris l'ampleur de l'événement. J'ai ensuite allumé la télé et j'ai compris. Il y a un an je préparais mes partiels avec comme projet de devenir avocat, aujourd'hui je prépare mes examens afin de défendre la France contre ces actes que je ne saurais qualifier", nous écrit un étudiant @anonyme.

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