À Charlie Hebdo tout d'abord, sur le boulevard Richard-Lenoir, ensuite, devant la supérette Hyper Cacher enfin, trois cérémonies d'une grande sobriété. Ce que souhaitaient les familles ? Pas de discours. Le président Macron, la maire de Paris Anne Hidalgo, Manuel Valls pour l'ancien gouvernement ont juste écouté les noms des victimes. D'abord, les 11 assassinés à Charlie Hebdo. Puis, boulevard Richard Lenoir, le policier assassiné par les deux terroristes en fuite : Ahmed Merabet."On peut être présent, on peut ne pas l'être"Enfin, devant la supérette Hyper Cacher de la Porte de Vincennes, les quatre personnes assassinées par un autre terroriste. À chaque fois, le président ou son épouse consacrent un moment aux familles des victimes. Le public, lui, est clairsemé. "Je pense qu'il y a différentes façons d'y penser. On peut être présent, on peut ne pas l'être. Mais bon, je pense que quand il y a des moments importants, je crois que la France sait être présente", juge un homme venu rendre hommage aux victimes. Un hommage sera rendu demain à la policière Clarissa Jean-Philippe, assassinée elle aussi, à Montrouge (Hauts-de-Seine).