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Attentats de janvier 2015 : une blessure toujours vive, un an après

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Attentats de janvier 2015 : une blessure toujours vive, un an après
Attentats de janvier 2015 : une blessure toujours vive, un an après Attentats de janvier 2015 : une blessure toujours vive, un an après (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
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Il y a presque un an, trois terroristes plongeaient la France dans l'effroi. Leurs attaques meurtrières ont coûté la vie à 17 personnes à Paris et en banlieue parisienne. Pour beaucoup de Français, la plaie est encore ouverte.

C'était il y a presque un an. Tout a commencé le 7 janvier 2015 au 10 de la rue Nicolas-Appert, à Paris. Ce jour-là, Chérif et Saïd Kouachi prennent d'assaut les locaux du journal satirique Charlie Hebdo. Armés de kalachnikov, ils abattent dix personnes de sang-froid. Ce 4 janvier 2016, une plaque est apposée sur la façade de l'immeuble à la mémoire des victimes. Elle sera inaugurée demain.

Une autre plaque à la mémoire d'Ahmed Merabet sera aussi saluée le 5 janvier boulevard Richard-Lenoir. C'est ici que le policier a été tué par les frères terroristes qui prenaient la fuite après l'attaque à Charlie. "On peut pas les oublier", confie à France 2 Mamadou Kouyaté, responsable de l'entretien de l'immeuble que le journal a quitté après ces attentats. Le souvenir des victimes demeure.

"La vie continue"

Le 8 janvier 2015, un autre terroriste semait l'horreur. Amedy Coulibaly abattait Clarissa Jean-Philippe, policière municipale, dans une rue de Montrouge (Hauts-de-Seine). Samedi 9 janvier 2016, l'avenue de la Paix de cette commune sera rebaptisée à son nom. "On pense souvent à elle", lâche un riverain, non loin du lieu où la jeune femme est tombée.

Amedy Coulibaly frappa une dernière fois le lendemain, le 9 janvier 2015, en attaquant l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes. L'homme tua quatre personnes au cours d'une prise d'otages. Depuis, le magasin a rouvert et son entrée est surveillée par des militaires. "Tout le monde a été touché, pas seulement la communauté juive", assure une habitante du quartier. L'émotion est souvent palpable devant l'établissement, mais "la vie continue", martèle la jeune femme, comme une réponse au terrorisme.

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