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Bush, puis Sarkozy, à la tribune des Nations Unies

Le président américain, pour l'une des ses dernières interventions de portée internationale, et le chef de l'Etat français se sont exprimés au cours du débat annuel de l'Assemblée générale de l'ONU. Fidèles à leur style respectif.
Article rédigé par franceinfo
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REUTERS/Mike Segar)

Premier des deux dirigeants à s'exprimer au cours de cette 63e assemblée générale des Nations Unies, George W. Bush. Le président des USA a notamment évoqué le sujet qui lui tient le plus à coeur, le terrorisme.
_ "Quelques pays comme la Syrie et l'Iran continuent de soutenir
le terrorisme, mais ils sont de moins en moins nombreux et de plus
en plus isolés dans le monde", a-t-il déclaré pour son dernier discours devant ses partenaires de l'ONU.

Celui qui cèdera prochainement sa place à la Maison Blanche a également appelé l'Assemblée générale de l'ONU à sanctionner l'Iran et la Corée du nord pour leurs programmes nucléaires controversés, "menaces contre (notre) civilisation".

Il a enfin évoqué la crise financière de la semaine dernière, déclarant que les Etats-Unis, son administration et le Congrès allaient approuver "avec la rapidité requise" un plan de sauvetage massif du secteur financier.

"Réunion internationale"

Fidèle, lui aussi, à son style habituel, Nicolas Sarkozy a fait un certain nombre de propositions lors de son intervention. Ce dernier s'exprimait au nom des 27
Etats-membres européens en tant que président du Conseil européen.

En premier lieu, celle d'une réunion internationale sur la crise financière. Invitant les pays les "plus directement concernés" à se réunir avant la fin de l'année pour "réfléchir ensemble aux leçons à tirer de la crise financière qui est la plus grave qu'ait connue le monde depuis celle des années 30".

Il a aussi plaidé pour un "capitalisme régulé", dans lequel les banques renonceraient à la spéculation et "ceux qui mettent en danger l'argent des épargnants soient
sanctionnés et assument enfin leurs responsabilités".

Dernier souhait, celui d'un espace économique commun avec la Russie.
_ "C'est parce qu'elle veut la paix que l'Europe dit à la Russie
qu'elle veut avoir avec elle des liens de solidarité, qu'elle veut
bâtir avec elle un avenir partagé, qu'elle veut être son partenaire.
Pourquoi ne pas construire, à l'échelle de tout le continent, un
espace économique commun qui unirait la Russie et l'Europe ?"

Matteu Maestracci avec agences

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