Bush, puis Sarkozy, à la tribune des Nations Unies
Premier des deux dirigeants à s'exprimer au cours de cette 63e assemblée générale des Nations Unies, George W. Bush. Le président des USA a notamment évoqué le sujet qui lui tient le plus à coeur, le terrorisme.
_ "Quelques pays comme la Syrie et l'Iran continuent de soutenir
le terrorisme, mais ils sont de moins en moins nombreux et de plus
en plus isolés dans le monde", a-t-il déclaré pour son dernier discours devant ses partenaires de l'ONU.
Celui qui cèdera prochainement sa place à la Maison Blanche a également appelé l'Assemblée générale de l'ONU à sanctionner l'Iran et la Corée du nord pour leurs programmes nucléaires controversés, "menaces contre (notre) civilisation".
Il a enfin évoqué la crise financière de la semaine dernière, déclarant que les Etats-Unis, son administration et le Congrès allaient approuver "avec la rapidité requise" un plan de sauvetage massif du secteur financier.
"Réunion internationale"
Fidèle, lui aussi, à son style habituel, Nicolas Sarkozy a fait un certain nombre de propositions lors de son intervention. Ce dernier s'exprimait au nom des 27
Etats-membres européens en tant que président du Conseil européen.
En premier lieu, celle d'une réunion internationale sur la crise financière. Invitant les pays les "plus directement concernés" à se réunir avant la fin de l'année pour "réfléchir ensemble aux leçons à tirer de la crise financière qui est la plus grave qu'ait connue le monde depuis celle des années 30".
Il a aussi plaidé pour un "capitalisme régulé", dans lequel les banques renonceraient à la spéculation et "ceux qui mettent en danger l'argent des épargnants soient
sanctionnés et assument enfin leurs responsabilités".
Dernier souhait, celui d'un espace économique commun avec la Russie.
_ "C'est parce qu'elle veut la paix que l'Europe dit à la Russie
qu'elle veut avoir avec elle des liens de solidarité, qu'elle veut
bâtir avec elle un avenir partagé, qu'elle veut être son partenaire.
Pourquoi ne pas construire, à l'échelle de tout le continent, un
espace économique commun qui unirait la Russie et l'Europe ?"
Matteu Maestracci avec agences
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