Birmanie : la condamnation de Bush
Dans un discours portant surtout sur les droits de l'Homme et la liberté, le président George W. Bush a dénoncé le "règne de la peur" en place en Birmanie. Il a fustigé la détention de plus d'un millier de prisonniers politiques, dont le prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi, la négation des libertés fondamentales, la persécution des minorités, le travail forcé, le trafic d'êtres humains et la banalité du viol dans le pays.
Il a également annoncé de nouvelles sanctions américaines contre la junte militaire au pouvoir, pour aider le mouvement de protestation en cours et renforcer la pression contre le régime. Des mesures concrètes, comme un durcissement des sanctions financières visant des dirigeants du régime et ceux qui les soutiennent financièrement et une interdiction de visa élargie contre "les responsables des violations des droits de l'Homme les plus flagrantes ainsi que les membres de leurs familles".
Ces mesures punitives s'ajoutent à celles déjà prises par le passé par les Etats-Unis, comme l'interdiction des importations de produits birmans ou le gel des avoirs de responsables birmans. Dans le pays, la crainte d'une nouvelle répression sanglante de la protestation grandit, comme celle de 1988 qui avait fait des milliers de morts.
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