Axel Duroux quitte TF1 pour "divergences de vues stratégiques"
La nomination à TF1 d’Axel Duroux avait été annoncée le 15 juin dernier. A l’époque, la filiale de Bouygues était confrontée à une chute des recettes publicitaires et une baisse de l’audience de sa chaîne amirale. A 46 ans, celui qui avait notamment dirigé Endemol France, créé la radio RTL2 et été l’artisan du redressement de RTL, paraissait donc l’homme de la situation. "Axel Douroux est un professionnel aguerri, qui a beaucoup de potentiel. Je pense que c’est quelqu’un qui peut considérablement nous renforcer. On va travailler ensemble et main dans la main", déclarait il y a encore quelques semaines le P-DG de TF1, Nonce Paolini, sur France info (voir article et chronique associés).
Mais derrière les sourires de façade, les deux hommes sont en froid. Au centre de leurs divergences, les prérogatives de chacun au sein du groupe de télévision, selon la presse qui depuis ces derniers temps se faisait d'ailleurs l'écho d'une guerre des chefs dont on connaît désormais l’issue. "Ce n’est jamais très agréable d’accueillir dans votre équipe quelqu’un dont on dit qu’il est votre sauveur et qu’il va certainement prendre sa place. Cela ne les a certainement pas aidés à bien s’entendre", analyse Philippe Bailly, directeur de NPA, un cabinet de conseil spécialisé dans l’audiovisuel.
Un problème de calendrier donc, mais aussi "de casting", selon Philippe Bailly. Axel Douroux avait pris ses fonctions le 15 septembre dernier mais "pendant l’été les audiences ont été bonnes
Pour parler enfin de la "culture TF1" et de ce départ d'Axel Duroux, Thomas Hugues, ancien journaliste à TF1, aujourd'hui sur France 5 est l'invité de Catherine Pottier et Danièle Ohayon.
Cécile Mimaut
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