"Voulez-vous "monter sur scène aux côtés des quatre membres d'Abba, et entonner "DancingQueen " sur une chorégraphie disco ? C'est désormais possible... mais ilfaudra, pour les fans les plus chevronnés du groupe, faire le voyage jusqu'àStockholm. C'est là qu'est inauguré, ce mardi, le premier musée entièrementdédié à la carrière de l'un des groupes les plus populaires au monde.L'attraction majeure dumusée, c'est effectivement la possibilité de chanter aux côtés des membres dugroupe... ou plus précisément, de leurs hologrammes. Une scène réservée à cetusage permet même aux visiteurs de se filmer et de s'enregistrer en compagniedes chanteurs.Celui qui a collecté laplus grande partie de la monnaie nécessaire à l'édification de ce musée, c'estBjörn Ulvaeus, l'un des quatre membres d'Abba. "J'étais un peu réticentau fait de devenir un objet de musée, je ne voulais vraiment pas en entendreparler. Mais j'ai dû changer d'avis quand je me suis rendu compte que ça allaitse passer à Stockholm, que je n'allais pas regarder ça de loin ",raconte-t-il."On dépassel'image enjouée qu'on donnait " Les quatre musiciens sesont personnellement investis dans la conception des 1.300 mètres carrés dumusée. Les visiteurs retrouvent notamment leur voix dans un audioguideenregistré pour l'occasion. "On y parle aussi de la vie quotidienne (...)des crises, des choses dont on n'a pas beaucoup parlé, des divorces. On dépassel'image enjouée qu'on donnait ", confie Björn Ulvaleus. Le musée revientdonc, pour la première fois, sur la dernière période du groupe, celle deschansons plus sombres comme "SOS " ou "The Winner TakesIt All ".Une cinquantaine de fansdu groupe, triés sur le volet parmi les plus inconditionnels, ont pu visiter lemusée lundi. "C'était bien, très bien fait. Les costumes étaient bien misen valeur ", raconte Xavier, un visiteur suisse, après qu'il a parcouru lesdécors du studio d'enregistrement, du bureau du producteur, reconstitués dansle musée. De quoi remercier le groupe en entonnant "Thank you for themusic ".