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A la recherche de l'antidote à la crise

Le président américain George W. Bush a offert samedi d'accueillir aux Etats-Unis un sommet international sur la crise financière "dans un avenir proche", sans en préciser la date, alors que son homologue français Nicolas Sarkozy souhaite sa tenue avant décembre.
Article rédigé par franceinfo
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Le président américain George Bush a déclaré qu'il accueillerait dans un futur proche un sommet international afin d'étudier des stratégies de lutte contre la crise financière mondiale. "Il est essentiel que nous œuvrions ensemble car nous sommes ensemble dans cette crise", a dit Bush avant d'entamer des entretiens à Camp David avec son homologue français Nicolas Sarkozy et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. "Alors que nous faisons les changements nécessaires concernant les organes régulateurs et les institutions pour éviter une répétition de cette crise, il est essentiel que nous préservions les fondements du capitalisme démocratique", a-t-il par ailleurs averti.

José Manuel Barroso a renchéri en appelant de ses vœux la réunion du sommet international "le plus tôt possible" et en insistant sur la "nécessité d'un ordre financier mondial. Ensemble, les Européens et les Etats-Unis, nous pouvons changer les choses". "Les sociétés ouvertes ont besoin de règles, de règles de droit, de règles démocratiques, les marchés ont aussi besoin de règles, si possible décidées en commun", a-t-il encore souligné.

Le chef de l'Etat français a jugé possible la tenue d'un sommet avant la fin novembre. "Ce sommet doit se tenir rapidement, peut-être avant fin novembre", a de son côté insisté Nicolas Sarkozy, en suggérant qu'il ait lieu à New York, d'où "la crise est partie". "Nous voulons construire le monde nouveau du 21ème siècle main dans la main avec vous. Il ne faut pas perdre de temps. Nous voulons un sommet du G8 sans doute avec le G5", composé de la Chine, l'Inde, l'Afrique du Sud, le Mexique et le Brésil, a poursuivi le chef de l'Etat français, en proposant de construire "le capitalisme de demain". Le président Bush "a raison de dire que la remise en cause de l'économie de marché serait une catastrophe, mais on ne peut pas non plus continuer avec les mêmes causes qui produiront les mêmes effets. L'économie de marché a besoin de règles", a-t-il conclu.

Caroline Caldier avec agences

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