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5 Marocains visés par des mandats d'arrêt dans l'affaire Ben Barka

Le dossier de la disparition en 1965 à Paris de l'opposant marocain Medhi Ben Barka a connu lundi un nouveau développement avec la mise en cause de cinq Marocains, dont un haut responsable, le jour où le président Nicolas Sarkozy entamait une visite d'Etat de trois jours au Maroc.
Article rédigé par franceinfo
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Le juge Patrick Ramaël, qui instruit le dossier de la disparition de l'opposant marocain, a signé cinq mandats internationaux visant notamment le puissant chef de la gendarmerie royale, le général Hosni Benslimane, chef de la gendarmerie royale et Miloud Tounsi, alias Larbi Chtouki, l'un des membres présumés du commando marocain qui a enlevé l'opposant marocain. 

Le porte-parole de la Chancellerie Guillaume Didier a déclaré qu'"à ce jour aucun mandat d'arrêt n'est parvenu au ministère de la Justice ", se refusant "à tout autre commentaire sur ce dossier".  Si, une fois saisi, le ministère de la Justice décidait de donner un "feu vert" à la demande du juge Ramaël, il saisirait alors le Bureau central national, émanation en France d'Interpol pour exécution. C'est seulement alors que les mandats d'arrêt internationaux seraient délivrés.

L'avocat de la famille Ben Barka, Me Maurice Buttin a déclaré à l'AFP que "c'était une bonne chose que le juge ait délivré ces mandats d'arrêt internationaux. Moi-même, représentant la partie civile, et le juge sommes excédés par le lenteur de la justice marocaine sur cette affaire" .  

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