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20 milliards contre la faim, seul "vrai" engagement du G8

A la fin du sommet entre puissants, à L'Aquila en Italie, les dirigeants ont confirmé leur engagement à hauteur de 20 milliards de dollars, sur trois ans, en faveur de la sécurité alimentaire des pays pauvres.
Article rédigé par franceinfo
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REUTERS/Alessandro Bianchi)

Une déclaration commune, un objectif chiffré, le G8 de l'Aquila termine donc sur une bonne note empreinte d'universalité et d'urgence, après d'autres engagements plus vagues (voir nos articles), notamment au sujet du climat.

Les dirigeants réunis se sont donc engagés à mobiliser "au moins
20 milliards de dollars sur trois ans" pour garantir la sécurité alimentaire sur la planète afin de mieux lutter contre la faim dans le monde...

Dans une déclaration commune, les Etats du G8 et du G5, huit
pays africains et les principales organisations concernées
demandent en outre aux pays donateurs de respecter leurs
engagements en matière d'Aide publique au développement.

La France - notamment - y contribuera à hauteur de deux milliards de
dollars (1,5 milliard d'euros) sur les années 2009, 2010 et

  1. Pour les membres du G8, l'accent doit être mis sur une productivité
    agricole accrue, la croissance du secteur privé et des petits
    exploitants et la préservation des ressources naturelles.

    Moins convaincant par ailleurs

    Mais ce final sur une bonne note ne doit toutefois pas faire oublier les difficultés qu'ont eu les grands de ce monde à se mettre d'accord sur le reste, et notamment des sujets moins consensuels que la faim dans le monde, pour laquelle d'ailleurs les choix - et chiffres - semblent avoir été actés au préalable...

    • Ainsi sur le réchauffement climatique, les pays émergents n'ont pas souhaité se rallier au fameux objectif chiffré de réduction des gaz à effets de serre, à horizon 2050.
      _ Les regards se tournent désormais vers la conférence de
      Copenhague sur la suite à donner au protocole de Kyoto, en décembre.

    • Sur l'économie, de belles intentions ont permis aux participants de promettre une "coopération pour garantir une
      reprise de l'économie mondiale équilibrée, équitable et
      durable, au bénéfice de tous, notamment les plus vulnérables"...

    Enfin, si ce sommet 2009 a été marqué par la poignée de main - hautement symbolique et historique - d'Obama et Kadhafi, sur la situation en Iran, rien de spectaculaire n'est intervenu.
    _ Les nations ont simplement fait part de leur "profonde préoccupation" face aux violences, mais ont dans le même temps affirmé leur volonté de privilégier le dialogue et la diplomatie pour régler le problème du nucléaire iranien.

    Matteu Maestracci

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