Pas d'états d'âme chez l'exécutif après l'emploi du 49.3
L'Assemblée nationale a rejeté la motion de censure proposée par la droite et l'UDI. Jeff Wittenberg revient sur deux journées parlementaires agitées.
La motion de censure présentée par l'UMP et l'UDI après l'emploi de l'article 49.3 sur la loi Macron a été rejetée à l'Assemblée nationale. "Il n'y a pas d'états d'âme, que ce soit du côté de François Hollande comme de Manuel Valls", explique Jeff Wittenberg, journaliste de France 2 en direct de l'Élysée. "Il y a une relative satisfaction quant à l'épilogue de cette séquence. Les deux hommes sont convaincus que les Français approuvent majoritairement les grandes lignes de la loi Macron et que cette loi va créer, si le frémissement de l'économie se confirme, de l'activité, donc de l'emploi", poursuit-il.
Le prix de l'autorité
"L'emploi du 49.3 montre que le couple exécutif a de l'autorité. Certes, on reproche parfois à François Hollande d'en manquer. Certes, les frondeurs sont mécontents, les socialistes qui voulaient voter cette loi sont frustrés. On considère ici, à l'Élysée, que c'est secondaire, que c'est le prix à payer", conclut le journaliste.
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