Loi Macron : le passage en force de Manuel Valls
Le Premier ministre a recouru au 49-3 pour imposer la loi Macron. Ce choix choque l'opposition et les frondeurs. Le point avec France 3.
Ce mardi 16 juin, d'entrée de séance à l'Assemblée nationale, Manuel Valls a engagé la responsabilité du gouvernement en ayant recours au 49-3, comme en février dernier, pour imposer la loi Macron sans avoir recours aux discussions des députés. Le Premier ministre estime que le débat a déjà eu lieu : "Il faut avancer dans l'intérêt des français. C'est un impératif et croyez bien que la détermination de mon gouvernement à réformer est intacte. C'est donc un choix d'efficacité que je vous propose".
"Déni de démocratie"
L'opposition a alors quitté l'hémicycle et même les communistes ont boudé le discours du chef du gouvernement. Hors de lui, André Chassaigne, président du groupe Gauche démocrate et républicaine, a déclaré à France 3 : "Nous refusons de participer à cette espèce de mascarade, à ce déni de démocratie".
Les frondeurs socialistes tiquent aussi. "Ce sont des actes d'autorité, de faiblesse peut-être", estime le député Laurent Baumel. Une motion de censure a été déposée par l'opposition. Elle sera discutée jeudi après-midi.
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