Les syndicats d'Ikea France ont appelé jeudi soir les quelque 9.000 salariés du groupe à une grève immédiate
Selon eux, ce mouvement serait "historique", les employés étant déçus par les propositions d'augmentation de salaire de la direction, certains syndicalistes occupant à nouveau son siège social.
Sept délégués syndicaux de FO, la CGT et la CFDT, ont repris jeudi soir l'occupation des locaux du siège social, situé à Plaisir (Yvelines)
Les lieux ont déjà été occupés trois jours depuis le début de la semaine par sept autres syndicalistes FO qui ont finalement accepté de libérer le siège dans la nuit de mercredi pour permettre la tenue jeudi d'une réunion de négociation annuelle obligatoire (NAO) sur les salaires.
A l'issue de la rencontre, les représentants de ces trois syndicats, ainsi que la CFTC, ont appelé à la grève dans les 26 magasins de France.
"J'appelle à la grève dès ce soir si possible et à une grève massive samedi", jour de forte affluence, a déclaré un délégué syndical de FO. Des débrayages d'environ une heure ont touché jeudi soir les magasins de Plaisir, Vélizy, Vitrolles, Toulon, Grenoble et Nantes, selon la direction.
La direction propose "2% d'évolution de la masse salariale dont 1% d'augmentation collective", selon le directeur de la communication d'Ikea France. Les trois principaux syndicats (FO, CGT, CFDT) réclament une hausse générale des rémunérations de 4% pour les quelque 9.000 salariés du groupe employés dans 26 magasins.
Selon les syndicats, Ikea France a dégagé 52 millions de bénéfices nets en 2009, un chiffre que n'a pas confirmé la direction. Le chiffre d'affaires du groupe en France s'est élevé l'année dernière à 2,224 milliards d'euros.
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