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Les prix du pétrole au plus bas

En trois mois, le prix du brut a baissé de plus de moitié – passant de 147,5 dollars en juillet à 67 dollars hier. Une chute répercutée sur les prix à la pompe. Mais qui ne devrait pas durer : les pays de l’Opep se réunissent vendredi prochain.
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A toute chose malheur est bon… C’est une des conséquences de la crise financière, passée jusque-là relativement inaperçue : la chute des prix du brut. Le baril de pétrole a baissé de plus de moitié depuis le mois de juillet. 147,5 dollars à l’époque, 67 dollars hier à Londres, 70 à New York.

La bonne nouvelle, c’est que les prix à la pompe ont suivi – à peu près correctement. “C’est correct à 86-87%”, selon la ministre de l’Economie, Christine Lagarde. “On a un petit écart entre les deux qu'on essaie d'expliquer et les distributeurs nous le justifient par un certain nombre d'abord d'écarts de change.” D’autant, ajoute-t-elle, que la baisse des prix du baril s’est accompagnée d’une baisse du cours de l’euro par rapport au dollar…

Quoi qu’il en soit, les choses ne devraient pas en rester là longtemps. L’Opep tient une réunion extraordinaire vendredi prochain. Face à la chute des cours, les pays producteurs de pétrole devraient décider de réduire leur production d’au moins un million de barils par jour.Ce qui aura une incidence évidente sur les cours...

Guillaume Gaven, avec agences

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