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Les prix à la consommation ont grimpé de 0,8 % en mars (après 0,5 % en février), a révélé l'INSEE mercredi

Une hausse liée à l'augmentation des prix des produits pétroliers et alimentaires, ainsi qu'à la fin des soldes d'hiver, observe l'Institut de la statistique. L'indice (hors tabac) ne prend pas en compte la hausse de 5,2 % du prix du gaz, intervenue le 1er avril.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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  (AFP)

Une hausse liée à l'augmentation des prix des produits pétroliers et alimentaires, ainsi qu'à la fin des soldes d'hiver, observe l'Institut de la statistique. L'indice (hors tabac) ne prend pas en compte la hausse de 5,2 % du prix du gaz, intervenue le 1er avril.

En mars, l'énergie augmente de nouveau (+ 2,4 %, après + 1,1 % en février ; + 15,3% sur un an), "dans le sillage de la hausse des prix du pétrole brut", commente l'INSEE. Les prix des produits alimentaires augmentent également (+ 0,9 % ; + 0,8 % sur un an). Les prix des services sont également en hausse (+ 0,2 % ; + 1,7 % sur un an), en raison de la poursuite des vacances scolaires d'hiver ce mois-ci.

Parmi les rares baisses notables de mars figurent les prix des voitures neuves, conséquence de nouvelles promotions, affirme l'INSEE.

Le gouvernement a récemment relevé sa prévision d'inflation pour cette année à + 1,8 %, contre 1,5 % auparavant, en raison de la flambée des cours du pétrole et des matières premières.

Dans l'ensemble de la zone euro, l'inflation a atteint 2,6 % en mars après 2,4 % en février, selon la première estimation publiée par Eurostat, l'organisme de statistiques de l'UE. Une accélération qui a pesé lourd dans la décision de la Banque centrale européenne (BCE) de relever ses taux d'intérêt la semaine dernière, pour la première fois depuis l'été 2008.

Le chiffre publié mercredi "risque de peser sur la confiance des ménages" relève un économiste interrogé par Reuters. "Le premier réflexe, quand le pouvoir d'achat est sous pression, même si c'est lié uniquement à la hausse des prix de l'essence et des produits frais, c'est de ralentir la consommation, notamment de biens durables", poursuit cet analyste.

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