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Les policiers grecs ont fait usage de gaz lacrymogènes contre quelque 3.000 jeunes manifestants dans le centre d'Athènes

Ils manifestaient pour le second anniversaire de la mort d'un adolescent, Alexis Grigoropoulos, tombé sous les balles des policiers, ce qui avait déclenché les pires émeutes en Grèce durant des semainesUn demi-millier d'entre eux se sont affrontés aux policiers devant les hôtels de luxe de la place Syntagma, près du Parlement. Il y a eu des blessés
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Heurts entre jeunes et policiers dans le centre d'Athènes, 6 décembre 2010. (AFP)

Ils manifestaient pour le second anniversaire de la mort d'un adolescent, Alexis Grigoropoulos, tombé sous les balles des policiers, ce qui avait déclenché les pires émeutes en Grèce durant des semaines

Un demi-millier d'entre eux se sont affrontés aux policiers devant les hôtels de luxe de la place Syntagma, près du Parlement. Il y a eu des blessés

Deux policiers ont été reconnus coupables cette année de la mort du jeune Alexis. Celui qui a ouvert le feu sur le jeune homme a été condamné à perpétuité. Sur les lieux du drame, une foule s'est rassemblée lundi en silence. Beaucoup ont déposé des bouquets de fleurs ou allumé des bougies devant la plaque de marbre à sa mémoire.

Cependant, les autorités craignaient des débordements sur fond de mécontentement après l'adoption de mesures d'austérité draconiennes dans le cadre d'un plan de sauvetage du Fonds monétaire international et de l'Union européenne.

Plusieurs centaines de jeunes gens cagoulés ont jeté des cocktails molotov, des pierres et des oranges cueillies dans la rue sur les policiers en tenue anti-émeute qui ont riposté à l'aide de gaz lacrymogènes et de grenades à percussion. Des manifestants ont endommagé des abribus et mis le feu à des poubelles.

"Un manifestant a été blessé dans des affrontements avec la police. Deux passants ont aussi été transportés à l'hôpital, un homme blessé à la tête et une femme souffrant de problèmes respiratoires causés par les gaz lacrymogènes", a dit un responsable de la police sous le sceau de l'anonymat.

Un autre cortège d'environ 5.000 manifestants de gauche a suivi et de nouvelles violences ont éclaté, en particulier sur l'avenue Panepistimiou et sur d'autres artères du centre.
La circulation a été interdite sur les principles avenues et places du centre-ville en prévision d'incidents supplémentaires, tandis que de nombreux commerces se sont protégés en plaçant des grilles métalliques sur leurs devantures.

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