Les plages privées ont le vent en poupe
Pourtant payantes, les plages privées sont plus nombreuses que jamais et de plus en plus luxueuses. Quelles sont les règles à respecter ? France 2 a mené l'enquête.
Payer pour aller à la plage, la formule compte de nombreux adeptes. "C'est plus sympa d'être sur un transat ou un lit qu'à même le sable", témoigne une cliente au micro de France 2. La France compte 1 500 plages priées. Mais quelles sont les règles et les avantages pour les clients ?
À la Grande-Motte, Joël Ortiz, gérant de "La voile bleue", tient une paillote depuis dix-huit ans. Sa plage fait 800 m² pour une centaine de transats à 15 euros la demi-journée. Repas sur place, cocktails, douches privatives, tels sont les services proposés. L'an dernier, le propriétaire a fait 2,7 millions de chiffre d'affaires. Le business est juteux, mais encadré. À Saint-Tropez par exemple, une autorisation de la mairie est nécessaire chaque année pour installer une plage privée. Cette année, il y avait 30 candidats pour 27 parcelles. La sélection se passe à la mairie.
Des règles strictes
En échange d'une bande de plage, il faut payer un loyer compris entre 2 500 euros et 10 000 euros par mois. Et un cahier des charges cosigné par le plagiste, le maire de la commune et le préfet doit être respecté. Il y figure l'obligation de nettoyer la plage, de respecter la surface allouée par la mairie, l'interdiction de faire trop de bruit et surtout de laisser un espace de 20 mètres minimum entre la mer et la plage privée. La préfecture envoie régulièrement des inspecteurs pour vérifier le respect des règles.
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