Les ministres des Finances et banquiers des grands pays riches et émergents du G20 sont réunis à Busan (Corée du Sud)
Cette réunion de deux jours est destinée à évaluer l'état de l'économie mondiale et à chercher un accord sur les réformes du système financier.
Mais s'ils se sont félicités samedi d'une reprise économique "plus rapide que prévu", les pays sont en revanche restés divisés sur la mise en place d'une taxe bancaire mondiale.
Le débat sur la taxe bancaire "nous a distraits des problèmes de fond", a même critiqué le ministre canadien des Finances, Jim Flaherty pour qui la plupart des pays du G20 "ne soutiennent pas le concept d'une taxe universelle".
De fait, le G20 s'est borné samedi à plaider pour "une contribution juste et substantielle" des banques aux éventuels plans de sauvetage futurs.
La ministre française de l'Economie Christine Lagarde, tout en reconnaissant que "tout le monde ne sera pas au rendez vous de la taxe bancaire", a cependant assuré que "de nombreux pays sont d'accord pour examiner le principe".
Des mesures adaptées selon les pays
Convoquée dans un contexte d'inquiétude face à la dette dans la zone euro, les pays devaient aussi aborder la question de l'équilibre entre politiques de relance et équilibres budgétaires.
Plutôt que d'imposer des remèdes uniques, le G20 estime que ces mesures doivent être "différenciées et adaptées à chacune des circonstances nationales". "Les pays qui traversent de sérieuses difficultés budgétaires doivent accélérer le rythme de la consolidation. En fonction de leurs capacités, les pays accroîtront leurs sources de croissance intérieures, tout en préservant la stabilité macroéconomique", a conclu le G20 .
"L'impact sur la croissance ne devrait pas être considéré comme négatif, car la réduction budgétaire aiderait à consolider la reprise", a commenté de son côté Jean-Claude Trichet, le président de la Banque centrale européenne (BCE).
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