Les dirigeants français et allemand, la directrice du FMI et des responsables européens se réunissent mercredi.
Objectif : préparer au mieux le sommet européen de dimanche sur la crise de l"euro, lors duquel Angela Merkel et Nicolas Sarkozy ont promis de présenter « une solution globale et durable. »
Un dîner pour se préparer. Mercredi soir, à Francfort, le couple franco-allemand va se pencher sur la situation de la zone euro, à quelques jours du sommet décisif du 23 octobre. Seront également présents leurs ministres des Finances François Baroin et Wolfgang Schäuble, le président de la BCE Jean-Claude Trichet, son prochain successeur Mario Draghi, le président du Conseil européen Hemran Van Rompuy et celui de la Commisison européenne José Manuel Barroso, ainsi que la directrice générale du FMI Christine Lagarde.
Les participants à ce « mini-sommet » préparatoire n"ont pas prévu de déclaration à l"issue de leur rencontre, qui intervient au lendemain de l'abaissement de deux crans de la note espagnole par Moody's. L'agence de notation avait également annoncé la veille qu'elle se donnait trois mois pour évaluer la note française Aaa et sa perspective stable, sur fond de ralentissement de la croissance, de crise de la zone euro et d'appels à une recapitalisation des banques.
Devant l"impatience des marchés, la chancelière allemande et le président de la commission européenne ont appelé à la patience. Angela Merkel a averti que "ces dettes souveraines se sont accumulées pendant des dizaines d'années, c'est pourquoi on ne peut pas les régler en un seul sommet. Ce sera un travail difficile, sur le long terme". De son côté Jose Manuel Barroso a déclaré que " nous sommes à un moment décisif, qui demande des réponses claires et déterminées, des réponses d'ensemble. Il ne faut pas espérer que nous soyons au bout de nos peines."
Au cœur des discussions : une hypothétique multiplication du Fonds européen de stabilité financière, la capacité d"intervention de celui-ci, ainsi que la situation de la Grèce, toujours embourbée dans la récession et en proie à de violentes manifestations anti-austérité.
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