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Les départs en vacances marqués par une hausse des prix des carburants

Ce week-end marque le coup d'envoi des grands départs estivaux mais aussi d'une hausse des prix du carburants. C'est ce qu'a annoncé Carbéo, le premier site Internet français de comparaison des tarifs d'une station service à l'autre. L'Union française des industries pétrolières annonce qu'"il ne faut pas s'attendre à une flambée des prix" mais une augmentation "d'un à deux centimes d'euro du litre".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Catherine Grain Radio France)

Constatant une montée nette
des cours du pétrole brut à New-York, le comparateur de prix des carburants Carbeo s'inquiète
et signale une possible augmentation des prix à la pompe en France. En effet, pour
la première fois depuis plus d'un an, les prix du baril de pétrole brut léger
américain ont dépassé le seuil des 100 dollars, mercredi. Une hausse qui s'explique
par une dégringolade des stocks de pétrole brut américains et les tensions en Egypte.

Une
hausse modérée

Dans un communiqué, Carbeo explique que cette hausse rapide des prix "va inverser la tendance des prix des carburants dans les prochains jours". "Il est à prévoir pour le départ en vacances de ce 1er week-end de juillet une hausse des prix généralisée sur la France ", ajoute Carbeo.

Si
le site de comparaison alerte, les pétroliers rassurent. Structurellement, une hausse
des prix à la pompe semble inévitable, mais le patron de l'Union française des
industries pétrolières Jean-Louis Schilansky annonce qu'"il ne faut pas
s'attendre à une flambée des prix
". D'après lui, on parle d'une augmentation "d'un à deux centimes d'euro du litre ".

Profit
des stations ?

L'association
de consommateurs CLCV dénonce elle des marges de distribution. La part du
prix revenant aux stations serait "anormalement élevées" sur
l'essence : actuellement 12,2 centimes d'euro par litre pour le Sans plomb
95, contre 8,9 pour le Diesel.

Jean-Louis
Schilansky répond et justifie cet écart par la chute des ventes d'essence et
des surcoûts liés aux Certificats d'économies d'énergie et aux biocarburants.
Il affirme également que les stations service ne gonflent pas leurs marges
cette année pour rattraper la baisse des prix à la pompe de l'an dernier.

En
2012 d'ailleurs, l'Etat avait baissé les taxes sur les carburants de trois
centimes par litre, réclamant un effort des distributeurs. Selon le patron de
l'Union française des industries pétrolières, "on ne peut pas reconduire
un tel exercice tous les ans
" car "les distributeurs ont perdu de
l'argent
" à cause de cette opération et les pétroliers n'ont pas récupéré
ce qu'ils avaient perdu. 

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