Les créanciers de la Grèce vont reprendre leur examen des comptes du pays. La dernière tranche du plan d'aide en dépend.
Les inspecteurs de l'Union européenne, du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne, créanciers de la Grèce, avaient interrompu leur mission début septembre. En cause : un désaccord sur les raisons et l'ampleur du retard pris par Athènes dans la réduction de son déficit budgétaire.
Le groupe de créanciers et Athènes devront tomber d'accord pour que soit versée en octobre la sixième tranche du prêt de 8 milliards d'euros accordée au pays en mai 2010.
Mardi, la Grèce devrait approuver une nouvelle mesure destinée à améliorer la gestion du déficit du pays. Il s'agit d'une taxe immobilière impopulaire. Les représentants des créanciers du pays avaient fait part à Athénes début septembre de leur insatisfaction. Résultat : le pays devra prendre de nouvelles décisions destinées à compresser les dépenses de son secteur public.
En déplacement à Berlin, où il doit rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel, le Premier ministre grec Georges Papandreou a déclaré que la Grèce faisait "un effort surhumain" pour sortir de la crise et s'est insurgé contre les critiques "frustrantes" dont le pays fait l'objet.
"Je ne demande pas d'applaudissements (...), je demande simplement du respect pour les faits", a-t-il ajouté, estimant que "si les gens ne perçoivent que punition et ressentiment (...) la crise sera une cause perdue". "Je peux vous garantir que la Grèce va remplir tous ses engagements", a promis le chef de gouvernement, "la Grèce va retrouver le chemin de la croissance et de la prospérité après cette période douloureuse".
Dans le même temps, Athènes se trouvait paralysée par une grève des transports, en protestation contre le Mercredi, la grogne doit totalement bloquer Athènes, avec une grève de tous les personnels des transports publics et le début d'un débrayage de 48h des taxis. Les premiers protestent contre les baisses des salaires et les licenciements, les seconds contre l'ouverture du secteur à la concurrence.
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