Cet article date de plus d'onze ans.

Les abattoirs GAD ferment trois sites : un millier d'emplois supprimés ?

Un comité central d'entreprise organisé vendredi à Rennes a confirmé les inquiétudes des salariés. La direction de Gad SAS envisage de fermer trois sites, dont celui de Lampaul-Guimiliau dans le Finistère, dans le cadre d'un plan de continuation. Le groupe subit de plein fouet la crise et la concurrence étrangère dans le secteur porcin.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Maxppp)

Les mines des représentants du personnel étaient bien tristes vendredi à Rennes, à la sortie d'un comité central d'entreprise qui a conforté les salariés dans leurs craintes. La direction de Gad SAS, une société d'abattage et de découpe de porcs qui emploie en tout 1.700 salariés, a présenté un plan de continuation, après le placement du groupe en redressement judiciaire le 27 février dernier.

Gad SAS, installé dans la région bretonne, est fortement fragilisé depuis plusieurs années par les crises à répétition qui touchent le secteur agroalimentaire, et porcin en particulier. Selon une source proche du dossier, Gad aurait ainsi accusé près de vingt millions d'euros de pertes en 2012.

Trois sites fermés ?

Concerné par le plan de la direction, d'abord l'abattoir de Lampaul-Guimiliau (Finistère) et ses 800 emplois. Une bonne partie de l'activité abattage/découpe serait transférée à Josselin (Morbihan), où des centaines d'emplois pourraient être créés. Menacés de fermeture également, le site de fabrication de produits élaborés de Saint-Nazaire (Loire -Atlantique), qui emploie entre 60 et 80 salariés, mais aussi le siège du groupe à Saint-Martin-des-Champs (Finistère) et ses 54 employés.

Mais le plan de continuation, qui pourrait être présenté à la fin de l'été devant le tribunal de commerce de Rennes, dépend également de l'engagement de l'actionnaire Prestor, fournisseur de porcs. Les salariés se sont rendus devant ses locaux jeudi pour mettre la pression.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.