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Le président de la Commission européenne a mis fin mercredi aux rumeurs persistantes face au déficit d¿Athènes.

S"adressant aux Parlementaires européens, le président de la Commission José Manuel Barroso a mis l"accent sur la nécessaire solidarité des pays de la zone euro face à la crise de la dette, qualifiée de « plus grand défi de l"histoire. »
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso. (AFP/Georges Gobet)

S"adressant aux Parlementaires européens, le président de la Commission José Manuel Barroso a mis l"accent sur la nécessaire solidarité des pays de la zone euro face à la crise de la dette, qualifiée de « plus grand défi de l"histoire. »

Sur le cas grec, un échange de bons procédés s"impose. C"est en substance le message adressé par Jose Manuel Barroso aux Parlementaires européens. « La Grèce doit répondre à ses engagements pleinement et dans les temps" en matière de réduction du déficit national, a-t-il souligné. En contre-partie, les Européens "sont résolus à continuer de soutenir" les pays en proie à la crise "jusqu'à ce qu'ils aient retrouvé l'accès au marché", a-t-il dit.

Dans le même temps, Athènes s'apprête à recevoir la visite de ses créanciers, qui reprennent leurs inspections mercredi. Des représentants de la Banque centrale européenne, du Fonds monétaire international et de l'Union européenne procèdent à l'examen des comptes du pays. De leurs conclusions dépend l'attribution de la sixième tranche du prêt de 8 milliards d'euros accordé au pays en mai 2010.

Signe de sa bonne volonté dans la réduction de son déficit public abyssal, Athènes a voté mardi une taxe immobilière controversée, destinée à renflouer ses caisses.

"Nous sommes confrontés à une crise financière, économique et sociale. C'est une crise de confiance comme jamais depuis des décennies. Tant à l'égard de nos gouvernements, de nos dirigeants et de l'Europe elle-même, que de notre capacité à trouver des solutions", a-t-il dit. "L'Europe n'a pas répondu aux défis de la compétitivité. Certains de nos Etats-membres ont vécu au-dessus de leurs moyens. Dans les marchés financiers, il y a eu des comportements inadmissibles. Et nous avons laissé se creuser des déséquilibres entre nos États membres", a-t-il regretté. Et "les séismes qui secouent l'ordre international, les pressions qu'exerce la mondialisation ont encore aggravé la situation", a-t-il constaté.

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