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Le président de la Banque centrale européenne a rappelé les principes en matière de rémunération bancaire

"Le principe que nous demandons aux banques de respecter c'est de mettre de côté le plus possible ce qui est nécessaire pour se renforcer et être capable de faire leur boulot" a-t-il déclaré sur France Inter.Jean-Claude Trichet a toutefois mis en garde contre le danger de désigner des boucs émissaires en la matière.
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Jean-Claude Trichet, président de la BCE (F2)

"Le principe que nous demandons aux banques de respecter c'est de mettre de côté le plus possible ce qui est nécessaire pour se renforcer et être capable de faire leur boulot" a-t-il déclaré sur France Inter.

Jean-Claude Trichet a toutefois mis en garde contre le danger de désigner des boucs émissaires en la matière.

Bulle financière : "un risque permanent"
"Je ne suis pas en faveur du principe du bouc émissaire, il faut faire très attention : c'est l'ensemble du système qui a mal fonctionné", a-t-il dit. "Il y a des principes à respecter sur les rémunérations qui font l'objet d'un consensus mondial".

Interrogé sur la possibilité de voir se créer de nouvelles bulles financières (matières premières, actions, marchés émergents), Jean-Claude Trichet a parlé de "risque permanent".

"C'est un sujet central", a-t-il dit. "C'est un risque permanent (et il faut) faire en sorte que ce risque soit en permanence contré".

Sur la question des changes, Jean-Claude Trichet a déploré l'actuelle faiblesse de la monnaie américaine par rapport à l'euro.
"Il est très important que le dollar soit une monnaie forte, qui inspire confiance", a-t-il dit.

Le cas de la Grèce en Europe
Jean-Claude Trichet a par ailleurs souligné "un problème de dette majeur" en Europe.
"Il y a quelques pays qui ont plus de problèmes que d'autres", a-t-il ajouté en évoquant le cas particulier de la Grèce.
"J'ai dit à propos de la Grèce qu'elle avait à faire son travail elle-même, à la maison si je puis dire", a-t-il ajouté.

La Grèce a présenté jeudi les grandes lignes de son plan d'assainissement des finances publiques sans parvenir à convaincre les marchés alors que la BCE a souligné l'ampleur des efforts à réaliser.
Le programme triennal de stabilité et de croissance qu'Athènes transmettra à la Commission européenne prévoit de ramener le déficit budgétaire à 2,8% du produit intérieur brut (PIB) en 2012.

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