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Le patron de Fiat a estimé que Fiat et Chrysler pourraient fusionner et avoir leur siège aux USA

"Fiat et Chrysler? Dans les deux ou trois prochaines années, nous pourrons voir une seule entité. Elle pourrait être basée ici aux Etats-Unis", a déclaré M. Marchionne, cité par Il Corriere della Sera.Ces déclarations n'ont pas manqué de faire grand bruit en italie, où Fiat est considéré comme un symbole national.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le PDG de Fiat et Chrysler, Sergio Marchionne, en janvier dernier (AFP/Fabrizio Costantini)

"Fiat et Chrysler? Dans les deux ou trois prochaines années, nous pourrons voir une seule entité. Elle pourrait être basée ici aux Etats-Unis", a déclaré M. Marchionne, cité par Il Corriere della Sera.

Ces déclarations n'ont pas manqué de faire grand bruit en italie, où Fiat est considéré comme un symbole national.

Le maire de Turin, où se trouve aussi le siège historique du groupe, a exigé une "clarification immédiate". "Il est évident qu'un groupe international peut avoir plusieurs sièges, mais ça serait différent si la maison-mère était aux Etats-Unis", s'est inquiété Sergio Chiamparino.

Plusieurs responsables politiques, notamment de gauche, se sont également indignés. Face à cette levée de boucliers, une rencontre entre M. Marchionne et le ministre du Développement économique Paolo Romani devrait avoir lieu la semaine prochaine, selon l'agence italienne Ansa.

Cette polémique intervient alors que M. Marchionne est déjà accusé par certains syndicats et responsables politiques de "chantage" après l'adoption d'un accord durcissant les conditions de travail dans son usine de Mirafiori à Turin. La Fiom, branche métallurgie de la CGIL (gauche), le plus grand syndicat italien, a été la seule organisation à rejeter cet accord, dont dépendait la survie de l'usine, mais il a été approuvé par 54% des salariés lors d'un référendum.

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