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Le nombre d'offres d'emploi pour les cadres a bondi de 53 % en juillet 2010 par rapport à juillet 2009, selon l'APEC

C'est là "la preuve que le marché du travail s'améliore", analyse mercredi La Tribune qui cite l'indicateur mensuel de l'Association pour l'emploi des cadres."Au total, l'APEC a publié entre août 2009 et 2010 plus de 285.500 offres d'emploi, ce qui correspond au volume observé en mars 2009", rapporte le quotidien économique.
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  (AFP - STEPHANE DE SAKUTIN)

C'est là "la preuve que le marché du travail s'améliore", analyse mercredi La Tribune qui cite l'indicateur mensuel de l'Association pour l'emploi des cadres.

"Au total, l'APEC a publié entre août 2009 et 2010 plus de 285.500 offres d'emploi, ce qui correspond au volume observé en mars 2009", rapporte le quotidien économique.

Cette embellie ne serait-elle pas un feu de paille ? Pas forcément. Car l'APEC observe "un regain de confiance des employeurs". "Le pire est sans aucun doute derrière nous", commente la directrice générale adjointe de l'APEC, Elisabeth Shemtov, dans Les Echos. "Nous sommes au-delà d'un simple rattrapage", estime-t-elle, notant que "le marché est désormais mieux orienté pour les jeunes diplômés qu'en 2008".

Les deux domaines faisant office de locomotive sont la fonction commercial-marketing et informatique. Le premier enregistre 44 % de hausse sur les 12 derniers mois, le second progresse de 15 %.

L'APEC observe aussi une évolution "globalement positive" dans la production
industrielle-travaux et Chantiers avec "de forts contrastes" selon les fonctions ainsi que
des perspectives "de nouveau à la hausse" dans l'informatique et dans la gestion, finances, administration. Seules deux fonctions, les études-"recherche et développement ainsi que les services techniques, "n'ont toujours pas retrouvé leur niveau d'avant la crise",
selon ce baromètre.

Autre facteur d'optimisme: "plus du tiers des entreprises" (37 %), selon une enquête de CareerBuillder citée par La Tribune, "prévoient de recruter des jeunes diplômés dans les 12 prochains mois". "38 % des recruteurs prévoient de verser des salaires compris entre 20.000 et 30.000 euros par an".

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