Cet article date de plus de trois ans.

Le groupe Michelin va supprimer jusqu'à 2 300 postes en France "d'ici trois ans", sans départs contraints

Le fabricant de pneus vise "une amélioration de sa compétitivité pouvant aller jusqu'à 5% par an" pour les activités tertiaires et pour l'industrie.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Un employé arrive sur le site de Michelin à La Roche-sur-Yon (Vendée), le 10 octobre 2019. (LOIC VENANCE / AFP)

Le groupe Michelin a annoncé, mercredi 6 janvier, qu'il allait supprimer jusqu'à 2 300 postes en France "d'ici trois ans", dans le cadre d'un "plan de simplification et de compétitivité" sans départs contraints. Le fabricant de pneus vise "une amélioration de sa compétitivité pouvant aller jusqu'à 5% par an" pour les activités tertiaires et pour l'industrie. L'entreprise compte aujourd'hui 21 000 postes en France.

Soumis à la concurrence des pneus à prix cassés, le groupe a déjà supprimé près de 1 500 postes depuis 2017 dans le cadre de sa réorganisation, notamment à son siège historique de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et aux Etats-Unis. Il a également fermé les sites de La Roche-sur-Yon (Vendée) et Bamberg, en Allemagne. D'ici 2024, "près de 60% des départs envisagés se feraient sur la base de départs anticipés à la retraite et le reste par des départs volontaires accompagnés", dans le cadre de ruptures conventionnelles collectives (RCC), précise Michelin dans un communiqué.

Tous les sites français du groupe concernés

Cette nouvelle réorganisation concerne "tous les sites français du groupe", a précisé à l'AFP Florent Menegaux, le président du groupe clermontois. "Michelin s'engage à recréer autant d'emplois qu'il y en aura de supprimés", a-t-il néanmoins ajouté. L'entreprise prévoie d'accompagner les territoires et d'accroître son activité dans divers domaines en parallèle de ce plan de simplification. Le nombre de départs sur chaque site sera précisé dans les prochains mois et la direction du groupe souhaite ouvrir "rapidement" des négociations avec les organisations syndicales autour d'un "accord-cadre d'une durée de 3 ans".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.